St Girons mai

Saint Girons …Les 3 Cols

Cette sortie était organisée par Joëlle G et Patrick R du 14 au 17 Mai 2015.

Dix motos, treize Zigs Loups au départ du jeudi et je vous rassure de suite treize Zigs Loups à l’arrivée.

Nous sommes partis de la Place du Château de Jonzac, Brigitte et Loïc E, Philippe F, Michel D, Joëlle G et Patrick R à l’horaire prévu après quelques mots échangés avec un postulant  chez les Zigs Loups et la photo du départ qu’aurait bien voulu réaliser Christian venu nous souhaiter bonne route, si la carte SD absente de son appareil n’ en avait décidé autrement.

Nous passons par Chepniers, salués par les parents de Joëlle pour rejoindre le reste de la troupe, Chantal et Christian G, Florence et Patrick T, Virginie et Philippe T, Jean A, sur la parking de La Maison de La Forêt.

Distribution des itinéraires prévus pour les quatre jours, mise au point  de notre mode de circulation incluant la pratique du « tiroir », nous prenons la route tous couverts, parés pour ces conditions météo menaçantes.

Après être sortie de l’autoroute à Agen, le plein d’essence et un arrêt boulangerie, nous allons pique-niquer  sur l’aire de Montestruc sur Gers sous une pluie incessante de fleurs de peupliers comme des flocons de neige balayés par le vent. Nous passons Pessan, Saramon, Montpézat pour arriver à Saint Girons au Parc de Palétès.

Nous prenons possession des trois mobil-homes réservés, nos « belles » n’ont plus qu’à refroidir jusqu’à demain matin. De concert nous allons nous assoir sur la terrasse, nous désaltérer et choisir notre menu du soir avant de s’installer et prendre la douche.

L’heure des « produits maison » est arrivée et chance à ceux qui ont le plus grand mobil-home d’accueillir les autres, c’est sympa, l’ambiance est bonne. Le repas au restaurant est d’un bon rapport et suffisant, le service est bien assuré.

Vendredi, le petit déjeuner est pris, nous nous retrouvons autour de la carte pour visualiser le parcours de cette deuxième journée. La météo nous annonce de forte probabilité de pluie et de la neige à partir de 1600m, cool pour une virée de 250 kilomètres, 9 cols au programme !!! 

Chantal et Christian décident de faire plus relaxe en restant sur Saint Girons. En avant pour les autres, même tenue que la veille, nous allons faire le plein et les courses du pique-nique au Carrefour Market du coin, Loïc y connait des gens au tutoiement facile.

Nous passons devant les chapelles du Bosc de Pandou, puis la Grotte du Mas d’Azil où rouler sous cette voûte semble magique. Nous enchaînons par le Col des Marrous, Col du Plandot, Col de Péguère, Col de Jouets, Col de Caougnous, Col de Port, et rejoindre Tarrascon, le Parc de la Préhistoire. A l’abri du vent entre les bâtiments, une éclaircie nous laisse manger sans pour autant suffire à faire sécher nos affaires. Nous partons prendre le café en ville, la pluie s’est arrêtée. Des « locaux », fidèles  du comptoir, nous prédisent l’après- midi humide…

Presque réchauffés, nous prenons direction Videssos pour faire le Col du Port de Lers et son étang, « Ce doit être magnifique par beau temps »dira Brigitte !!!!  Dans la brume nous continuons vers le Col d’Agnés 1570m. Heureux que nous sommes de pouvoir faire cette hivernale (une pensée pour Joel B parti en Corses). La neige tombe sur nos visières, de gros névés sont encore sur les bas-côtés, l’environnement devient blanc et la route « de la soupe » qui commence à cristalliser. Il fait 1°C. Première en bas, pas de « fiérot », la poignée légère, très légère nous passons le col. Loïc en profite pour me faire l’intérieur (en première lente): rien à dire, respect !!!

Bref, on s’arrête, on compte nos poules et poulets….il en manque  deux ??!!!  Seraient-ils  perdus dans la neige ?? Ont-ils glissé quelque part, trouvé une perdrix des n… ???  Mais non, c’est notre ami Michel qui voulait profiter de cette situation pour faire des motifs dans la neige et « Tiroir » oblige : le « fermeur » resté dans l’attente… Tout va bien, tout le monde est là. Nous redescendons jusqu’à Aulus Les Bains et changeons l’itinéraire pour regagner Saint Girons au plus court. Le col de Latrape passe à la trappe, pas de Seix sur notre route, allez Oust.

Après la douche chaude, des vêtements secs et l’improvisation pour utiliser tous les « séchoirs » possibles, nous nous retrouvons dans le mobil-home du Club des 6 pour grignoter quelques cacahuètes achetées au Market local. Les filles s’en donnent à cœur joie, le mobilier souffre. L’appel du repas  nous gagne, Brigitte se propose pour balayer et « ranger » les poussières et coques de  cacahuètes.

Nous partageons la salle de restaurant avec une autre équipe de dix motards de l’Isère et le sosie du Pilote N°46.

Au menu : Blanquette de veau et son riz plus dessert mais pas avant une posture de yoga collective. Joëlle nous guide. « Tout le monde debout, tête bien droite, on monte les épaules à l’inspiration, on ferme les poings et on secoue (les épaules bien sûr) plusieurs fois avant de « tout lâcher » à l’expiration ».

Les blagues vont bon train, l’ambiance est excellente, le propriétaire ne s’en laisse pas compter. Le top reste la tête de la patronne regardant notre Vice-président faire le sketch  du manchot au coin de son buffet.

 

Samedi, les motos sont chargées, nous réglons nos dettes. Enfin j’aurais dû ne pas me tromper dans mes calculs, le Club des 6 n’ayant pas pris de petit déjeuner ont le même tarif que les autres.  Il me reste à trouver une solution.

Nous partons avec 1 heure de retard sur l’horaire prévu. Nous passons par Col de Portet D'Aspet  Col de la Clin, Col de Menté pour s’arrêter à Saint Béat sur la terrasse d’un petit bar qui accepte que nous pique-niquions. Il y fait bon, le soleil nous réchauffe au point de s’endormir sur les bancs. Notre périple reprend, Bagnères de Luchon, Col de Peyresourde, Col d'Aspin, Neuilh, Col de Lingous, Argeles Gazost, Col du Soulort, pas le col D’aubisque puisque fermé, Asson et Baudreix au camping les O’Kiri où trois mobil-homes nous sont réservés au bord du lac.

L’accueil est sympa, Romain jeune homme d’environ 1m90  nous guide avec son engin électrique à 2 roues jusqu’à nos appartements. Qui n’a pas voulu essayer  Le Segway….Florence nous a fait voir son adresse  et sa notion du « passer près » en total contrôle. Merci Romain, nous n’avons pas osé te faire essayer nos motos différentes de ta 125cm cubes garée à l’accueil.

Nous nous rejoignons pour le dîner après l’apéro en terrasse face au lac(il restait des cacahuètes). Nous sommes placés dans une salle « de verre », rien que nous. D’autres clients se trouvent dans la salle adjacente. Notre nouvelle séance de yoga devant nos chaises les a impressionnés. La jeune serveuse blague avec nous, l’ambiance demeure de bon niveau.

Dimanche, nous sommes tous au petit déjeuner, les uns offrant aux autres (équations). Nous réglons nos dépenses chacun à son tour (péréquation) et allons attendre l’inspection des mobil-homes sur place afin de récupérer les cautions.

Nathalie, une Rétaise, arrive avec sa voiturette électrique. Philippe et Jean en profitent pour essayer cet engin. Cool Nathalie, même pas peur, en contrepartie, Philippe lui fait faire quelques centaines de mètres en duo avec la moto de Chantal. Tout le monde est ravi.

Il nous faut repartir direction Arudy après  Essence et pain à l’Intermarché du coin. Nous avons plus d’une heure de retard sur l’horaire prévu. Au programme un seul col est à passer : Osquich,  puis le pique-nique vers Sauveterre en Béarn. L’heure avancée, les routes même si nous rencontrons des gens sympathiques pour nous guider lorsqu’elles sont barrées font que l’arrêt se fait plus tôt, à Mauléon. Un café en terrasse juste à côté de la table d’un club d’enduro de Salies en Béarn, nous faisons un point sur la carte pour nous retrouver à la mairie de Sauveterre en Béarn, Chantal et Christian coupant au plus court.

Nous traversons Montfort en Chalosse puis Tartas, Sabres, Pissos en évitant les chevreuils et rejoignons l’accès à l’A63 pour se dire un au revoir, séparant le groupe allant sur Barbezieux de ceux rentrant sur Jonzac. Nous y sommes arrivés à 19h20 après  de multiples ralentissements.

Alors après ces quatre jours et 1300 km passés ensemble  Joëlle et moi voulions vous remercier, chers participants. Bien sur le temps pas toujours comme souhaité, les routes parfois enneigées, enherbées ou toutes trouées, les villages aux passages exigus, les panoramas pas tous vus, les visites rares mais cette ambiance joyeuse et détendue ont fait de ces quatre jours des moments inoubliables.